Invitée sur France Inter ce mardi, l’ancienne garde des Sceaux qui s’est portée candidate à la présidentielle a donné les raisons de son entrée en lice tardive. Christiane Taubira a également défendu la primaire populaire.
“Je refuse de renoncer à la victoire”
Christiane Taubira a récemment annoncé sa candidature à la présidentielle de 2022. Une entrée en lice tardive que l’ancienne ministre de la Justice a défendue par le fait qu’elle a cru en une union de la gauche. “Puisque tout le monde est persuadé que l’union de la gauche est nécessaire, j’ai essayé, j’ai pris quelques initiatives, j’ai appelé des personnes, mais cela n’a abouti à rien”, a déploré l’ancienne garde des Sceaux favorable à la primaire populaire. “Je refuse de renoncer à la victoire et de passer cette élection par pertes et profits, je refuse de considérer que nous sommes battus”, a souligné la candidate à l’Elysée sur France Inter.
L’intérêt de la primaire
La primaire populaire compte plus de 250 000 inscrits au vote d’investiture qui doit avoir lieu du 27 au 30 janvier. Elle doit désigner le candidat pour lequel elle apportera un soutien parmi sept personnalités, dont Christiane Taubira. Pour l’ex-ministre de la Justice, la primaire n’est pas une logique d’élimination, mais de rassemblement. “La logique de la primaire, c’est de répondre à ce désir de rassemblement de la gauche”, a-t-elle souligné. En ce qui concerne la candidature d’Eric Zemmour, l’ancienne garde des Sceaux a confié qu’il ne l’intéressait pas du tout. “M. Zemmour est beaucoup plus quelqu’un à plaindre qu’à craindre”, a-t-elle lâché.
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.@ChTaubira : “J’ai cru vraiment qu’il y aurait des efforts pour l’union de la gauche. Je refuse de considérer que nous sommes battus. ” #le79Inter #Elysée2022 pic.twitter.com/q8VKfvnJpZ
— France Inter (@franceinter) January 18, 2022