Benyamin Netanyahou est actuellement jugé pour « corruption ». (Illustration)
Bis repetita pour plus de 6,5 millions d’Israéliens. Ces derniers votent, mardi 23 mars, pour une quatrième élection en moins de deux ans qui porte sur l’avenir politique du Premier ministre Benyamin Netanyahou, jugé pour « corruption », mais aussi architecte d’une intense campagne de vaccination anti-Covid. Les bureaux de vote ont ouvert à 7 heures (6 heures en France) et doivent fermer à 22 heures (21 heures en France), prélude alors à la diffusion des premiers sondages à la sortie des bureaux de vote.
Pour ou contre « Bibi » ? surnom de Benyamin Netanyahou ? Telle reste la question, incontournable, d’un feuilleton politique qui n’en finit pas de ne pas finir. Mais, pour ce quatrième épisode, les acteurs ont changé. Le général Benny Gantz, rival de Benyamin Netanyahou lors des trois précédents scrutins âprement disputés, a vu son étoile politique pâlir après avoir pactisé avec son ancien ennemi, pour former au printemps dernier un gouvernement « d’urgence » face à la crise sanitaire.
Près de 50 % de la population a reçu les deux doses
Ce gouvernement d’union a implosé en décembre, rupture sur laquelle Benyamin Netanyahou a vite tiré un trait en lançant presque aussitôt une intense campagne de vaccination à la faveur d’un accord avec le géant pharmaceutique Pfizer : des millions de doses ont été livrées en échange de données biomédicales sur les effets du vaccin anti Covid-19. Aussi Benyamin Netanyahou, 71 ans, dont les 12 derniers au pouvoir, a-t-il orchest […] Lire la suite